Par la mafia irlandaise, il rencontre Grace, dont il s’éprend. Mais le sous-marin a deux millions de kilomètres carrés pour se cacher et un nouveau système de propulsion silencieux, impossible à détecter. Mon avis : Dès son premier roman, en 2004 – car Le livre de Joe est un premier roman, aussi incroyable que cela puisse paraître quand on découvre la maîtrise narrative déployée et la maturité des thèmes abordés – Tropper a remporté un très grand succès, d’ailleurs plus commercial que critique. Mais avec Un pays à l’aube, publié en 2010, l’auteur change carrément de braquet et de dimension, l’oeuvre romanesque qu’il livre est d’une très grande ambition… et le résultat est à la hauteur de l’ambition ! De ces trois romans, il avoue d’ailleurs vers la fin de La Chambre dérobée qu’ils sont une seule et même histoire considérée à des stades différents de la conscience qu’il a pu en avoir. Seule solution pour réduire cette période à mille ans : la Fondation. Belle sélection. Mais l’équipée, mal préparée, tourne court , le Grand Nord referme ses glaces sur Erebus et Terror, les deux navires de la Marine royale anglaise commandés par Sir John. Il se réveille en 1963, à l’âge de dix-huit ans, dans son ancienne chambre d’université. Mais l’immense différence entre les deux romans tient – outre l’époque (nous sommes ici dans les années 80) – dans l’intention. Mais elle ne vaut pas le roman dont elle est tirée, qui est un petit-chef-d’oeuvre de perversité et de manipulation psychologique. Le capitaine Crozier, promu commandant en chef dans des circonstances tragiques, parviendra-t-il à réprimer la mutinerie qui couve ? Mon avis : C’est avec Ne le dis à personne qu’Harlan Coben, en 2001, s’est fait – outre une véritable fortune – une réputation dans le monde entier. Participez à ce sondage dès maintenant afin de le rendre encore meilleur. Pourtant, aucun pathos dans ce récit court et aussi lumineux dans son expression et son contenu qu’une journée de printemps. Jusqu’à il y a peu, notre beau pays n’avait pas su saluer ce chef d’oeuvre à la mesure de sa qualité. Mais il ne se contentait pas d’enchaîner les histoires. S’il parvenait à attraper le meurtrier, Andy le remercierait presque pour services rendus…. Lorsque tous les morts de l’histoire de la Terre se réveillent au bord d’un fleuve long de plusieurs millions de kilomètres, c’est une nouvelle vie qui commence. Le pitch : En ce 18 octobre 1988, Jeff Winston se trouve dans son bureau new-yorkais, et écoute sa femme lui répéter au téléphone : « Il nous faut, il nous faut… ». Va-t-il connaître le même avenir ? C’est en effet un jeune garçon, Luke, qui est le narrateur. Une vie de rêve née deux ans plus tôt, avec la parution de son premier roman Bush Falls, un best-seller corrosif rapidement adapté à l’écran. En plein tribunal, son père, Carl Lee, tue les deux accusés. Les deux veines, autobiographique et historique, irriguent en profondeur ce roman et fusionnent en une émouvante parabole sur l’omniprésence du Mal, symbolisé par l’horreur nazie, mais aussi par l’esclavage et le racisme brutal ou larvé de la société américaine, l’intolérance à tous les degrés, la férocité de la lutte de l’homme pour la vie ou la survie la plus élémentaire. CINEMA The Chaser – Hong-jin Na – EEE Thriller crasseux qui voit un flic passé proxénète à la poursuite d’un psychopathe planteur de ciseaux à bois. Ah ! Des dizaines, tous moins intéressants les uns que les autres (ce commentaire n’engage que moi, bien entendu). Sans eux le nazisme n’aurait peut-être jamais existé et nombre de flambées de violence, tueries, accidents inexpliqués n’auraient peut-être pas ensanglanté notre époque. Vous retrouverez dans ce recueil quelques-unes des nouvelles à l’origine de ces longs métrages, ainsi que Souvenirs à vendre («We Can Remember it for You Wholesale») adapté une première fois en 1990 puis de nouveau en 2012, sous le titre Total Recall. Mon avis : Une fois de plus, nous voilà confronté au problème d’une adaptation cinématographique qui cannibalise (en l’espèce, c’est vraiment le cas de le dire !) Le pitch : Byron Aldridge, constable d’une scierie de Louisiane, noie dans l’alcool et la musique les traumatismes de la Grande Guerre. Artistes, écrivains, musiciens… tout Greenwich Village se presse à la fête organisée par Eric Smythe, dandy et dramaturge engagé. Ensemble, ils ramasseront le coton avant la saison des inondations. Austère ? Si la flotte américaine parvient à localiser Octobre rouge à temps pour l’amener à bon port, ce sera le plus beau coup de tous les temps. Noël ! Mettons aussi de côté les nombreux décalages technologiques, parfois étranges, créés par le temps, un demi-siècle s’étant écoulé depuis son écriture (bien qu’on retrouve, de-ci, de-là, la capacité unique de Dick a anticiper sur le progrès, avec notamment un moteur de recherche « à la google » assez génial sur le principe). Quel lien unit cette chose des glaces à Lady Silence, jeune Inuit à la langue coupée et passagère clandestine du Terror ? Mon avis : Surtout, ne vous fiez pas au titre, à la couverture, et au pitch de ce roman, tous trois un peu terne ! Celui qui a été engagé cet hiver-là s’appelle Jack Torrance, un alcoolique qui tente d’échapper à l’échec et au désespoir. Où sont-ils ? Un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites et de vieilles couvertures. Mon avis : Vous avez lu  le pitch ? Bientôt la haine embrase la petite ville de Clanton…. Revenu parmi les Blancs, il prend part à la conquête de l’Ouest avant de s’engager dans la guerre de Sécession et de bâtir un empire, devenant, sous le nom de « Colonel », un personnage de légende. Mais work in progress signifie que tout n’est pas terminé… Quoiqu’il en soit, oubli réparé. Et 32 €, pour un tel ouvrage, 750 pages d’un format exceptionnel (23.5*17.5 cm) imprimé sur un extraordinaire papier à la fois lourd et très fin, dans une dimension, ce n’est absolument pas exagéré. Le pitch : Art Keller, le « seigneur de la frontière », est en guerre contre les narcotrafiquants qui gangrènent le Mexique. Quel dommage ! Vous ? Tous ceux qui avaient essayé de l’y rejoindre par la suite avaient été massacrés. Mon avis : Parfois, le titre français d’un roman trahit son esprit. Grisham est l’inventeur du « thriller juridique ». Et ce n’est pas non plus un livre où vous risquez d’éclater de rire à tous les coins de page ! Le pitch : Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d’une jeune fille de vingt-deux ans : Betty Short, surnommée le Dahlia Noir, par un reporter, à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir. The Autobiography of an Ex-Colored Man (Autobiographie d’un ex-homme de couleur) 1912, le Sud, Harlem, l’Europe. Jusqu’au jour où Kate reçoit un album de photos… La jeune femme prend peur : qui est cette inconnue ? Kent Haruf raconte, avec une économie de moyens sidérante (si tous les auteurs pouvaient prendre exemple sur lui ! Mal poli ? A juste raison car, très objectivement, le scénario de ce roman conduit de main de maître par l’auteur est un modèle de mécanique, où chaque fin de chaque chapitre est l’occasion pour le lecteur de reprendre sa respiration : Ne le dis à personne est un top Tourne Page ! Ce serait pourtant une grave erreur de faire l’impasse sur le roman de Thomas Harris. Une histoire familiale subtile, touchante, avec des personnages auxquels on s’attache (les histoires enfantines sont toujours porteur ses d’émotions, pour peux qu’on prenne le soin d’éviter la facilité), doublé d’une analyse sociologique intéressante. ), prix Pulitzer 1992, s’est lancé en 2014 dans un pari a priori difficile à tenir : raconter le dernier siècle américain au travers de la vie d’une famille. Vous avez lu le pitch :  Philip José Farmer lançait en 1970 une des plus fabuleuses idées de la SF. Mais sa vraie famille est plus vaste , c’est une des » familles » de la Mafia dont il est un des chefs les plus aimés, mais aussi les plus respectés, car il est raisonnable et juste. Inconnu ? Votre passion est à partager dans toutes les écoles. Un roman-monument qui a obtenu tous les grands prix littéraires anglo-saxons en matière de fantastique. Autant vous le dire tout de suite : inutile d’acheter ce roman unique en petit format, cela serait comme s’offrir Le déjeuner sur l’herbe de Monet, mais en photocopie et en noir et blanc : impossible de rendre justice à ce livre improbable, si ce n’est dans son format originel ! Le pitch : Douglas Quail rêve depuis toujours d’aller sur Mars, mais la planète rouge est réservée aux agents du gouvernement et aux personnalités haut placées. Joie ! Mon avis : Comment ai-je pu passer à côté de ce fantastique bouquin jusqu’en 2014, alors que j’avais vu le film, comme beaucoup, trente ans plus tôt ? Cette saga s’achèvera, dix tomes plus tard :  le fruit d’une réussite exemplaire. Mon avis : Orson Scott Card est un formidable auteur, connu dans le monde entier pour son best-seller absolu (et mérité) La stratégie Ender. C’est par là que j’ai commencé, en 2014, attiré par le thème de cet énorme roman « de l’Amérique ». Le pitch : Au royaume des six Duchés, le prince Chevalerie, de la famille régnante des Loinvoyant – par tradition, le nom des seigneurs doit modeler leur caractère- décide de renoncer à son ambition de devenir roi-servant en apprenant l’existence de Fitz, son fils illégitime. Aux côtés de femmes de toutes origines, elle assiste à l’agonie de son peuple d’adoption…. Thriller et polar français, européen et américain. Autant dire que je mets un avertissement énorme : la lecture du roman de Bret Easton Ellis est réservée, je dis bien réservée, aux adultes, et aux adultes qui ne sont pas facilement impressionnables ! Le pitch : « Muller vivait depuis neuf ans dans le labyrinthe. Mon avis : Mine de rien, au cas où certains l’ignoreraient, John Grisham est un homme du sud. Pourtant à ses yeux, rien n’est moins sûr : de son rêve d’enfant – être photographe – il ne reste plus rien. Chef-d’œuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie. Ils ont la capacité de pénétrer dans notre esprit pour nous transformer en marionnettes au service de leurs perversions et de leur appétit de pouvoir. Mon avis : On ne parle plus assez de Patricia Highsmith. Un récit du grand sud, la Louisiane du début du XX° siècle. L’occasion de faire découvrir aux plus grand nombre le génie d’Hemingway, puisque la sortie en poche de l’ouvrage a rencontré un incroyable succès, plusieurs centaines de milliers d’exemplaires vendus. Et pourtant, il n’y a rien de plus casse-gueule que de réinventer le réel, et la très large majorité des romans d’autofiction sont totalement décevants. Mon avis : Le cycle de Fondation est un des dix chefs-d’oeuvre de la science-fiction, écrit par Isaac Asimov, l’homme à la plume prolifique qui fut, pendant une trentaine d’année, le patriarche absolu du genre, respecté par tous pour, au moins, deux inventions majeures : les trois règles de la robotique, dans sa série de nouvelles sur les robots, et la psychohistoire, dans Fondation . Elle se déroule à une époque où cela ne dérangeait pas tant de monde que ça de voir des hommes avec des robes et des cagoules défiler dans les rues…. Le pitch : De toutes les qualités qui ont justifié le succès de la Trilogie new-yorkaise, l’art de la narration est sans doute la plus déterminante. Lisez le. Et alors qu’Ender suit pas à pas le dur chemin de son apprentissage de guerrier, ses créateurs mesurent la gravité de leur choix : en donnant naissance à un monstre, n’ont-ils pas damné l’humanité elle-même ? Great list! Après Blade Runner, le chef-d’ouvre de Ridley Scott, les textes de Philip K. Dick ont inspiré de nombreux films : Planète hurlante, Impostor, Minority Report, Paycheck, A Scanner Darkly, L’Agence…. Un univers terrifiant que la critique n’hésite pas à comparer à ceux de Flannery O’Connor, Jim Thompson ou Cormac McCarthy. En fait, Dan Simmons embarque ses lecteurs pour une expédition dans l’extrême Grand Nord, en plein milieu du XIX° siècle, au moment des voyages d’exploration vers les pôles. Cela ne m’était jamais arrivé, et cela n’est plus jamais arrivé dans ma vie de grand lecteur. Sous titré pompeusement 7 histoires, il s’agit de sept récits indépendants liés par un fil narratif, l’éditeur le précise en quatrième de couverture, je cherche encore ce fil. Ce roman s’inscrit donc dans la mouvance du récit historique américain, centré sur la conquête, à partir de la deuxième partie du XIX° siècle des territoires inconnus, à l’ouest, et des populations « sauvages » que l’homme blanc affronte pour survivre et s’installer. Jusqu’à ce que les deux hommes se retrouvent piégés par l’hiver…. Le pitch :  » Quand meurt, de façon inattendue, une personne aimée, on ne la perd pas tout en bloc ; on la perd par petits morceaux, et ça peut durer très longtemps. L’ enfant découvrira vite que le véritable dessein du monarque est autre : faire de lui un assassin royal. Avec Worl War Z, que vous ayez aimé, ou détesté le film, même conseil : oubliez-le aussi vite ! C’est un hôpital psychiatrique pour assassins. Mon avis : Le pitch de l’éditeur est complet, précis, et surtout… parfaitement exact, y compris dans ses appréciations et ses qualificatifs, ce qui est assez rare pour le souligner ! Avec cette tragi-comédie nostalgique mais pleine de bruit et de fureur dépeignant la naissance de l’Amérique moderne et les débuts de l’âge du jazz, E. L. Doctorow accédait au rang de grand écrivain. Le pitch : 1921, Oklahoma. Mon avis : Quel plaisir ! Liste subjective des romans ou nouvelles classiques les plus connues ou appréciées de cette littérature. Mon avis : Lorsque Le choix de Sophie est sorti dans les librairies, en 1979, il a immédiatement rencontré un immense succès, tant critique que commercial. Au tournant des années 1950-1960, tous rêvent de succéder à une Beat Generation agonisante. Pour eux, il est le Parrain. Le pitch : Dans la Louisiane des années quarante, un jeune Noir, démuni et illettré, est accusé d’avoir assassiné un Blanc. Il devra réunir plus de courage et d’habileté qu’il ait jamais cru avoir pour en sortir vivant. et plongez dans ce récit merveilleux sur toile de fond historique, la construction de l’Empire State Building, racontée de manière absolument extraordinaire ! Envie d’écrire un thriller ou un roman noir?C’est une très bonne chose, mais encore faut-il connaître les maîtres pour pouvoir s’en inspirer. Résultats de recherche pour : romans américains incontournables Recherche pour : Recherchez aussi : - grands romans - roman russe - meilleurs livres - roman culte - 10 meilleurs livres; La Pêche à la truite en Amérique – Richard Brautignan – EEe. Longtemps marquée par la ségrégation leur quartier général où, tous les dimanches, entre commérages et confidences, rire et larmes, elles élaborent leurs stratégies de survie et se gavent de poulet frit. Mais le roi Subtil impose bientôt que Fitz reçoive, malgré sa condition, une éducation princière. Les meilleurs livres des années 1990. – de romans sur le mythe du vampire, deviendra même un genre littéraire à part entière ! Formidable dans son contenu avec de nombreux sujets très sérieux (le racisme en premier plan, mais aussi la misère, le féminisme, l’homosexualité) traités avec un talent fou. Clarissa, que ses amis surnomment Mrs Dalloway, est éditrice à New York et prépare une réception pour son ami Richard qui vient de recevoir la consécration littéraire au moment où il se meurt du sida , Laura vit en Californie et vole à sa famille des heures qu’elle passe à l’hôtel à lire Mrs Dalloway, et Virginia n’est autre que Virginia Woolf en 1923 à Londres, alors qu’elle s’apprête à écrire Mrs Dalloway. Quatrième de couverture : I have not read Bukowski since my adolescence (he is well known in France for an alcoholic scandal he had made in a very popular literary show), your suggestion makes me want to get back to it! Ce sont des romans puissants, sauvages qui ne s’attardent pas, ils racontent une histoire et cette histoire à les échos des grands mythes d’autrefois, ses résonnances sont multiples et universelles. Ce très confidentiel cabinet de Memphis a su, par des arguments irrésistibles, s’assurer sa collaboration. Du ghetto noir aux riches familles blanches, en passant par la mafia italienne tenue par Al Capone, Chicago vit au rythme du jazz, de la prohibition, et surtout du crime. De la Californie à l’Oregon, entre succès éphémères et échecs cuisants, ils écument les bars de la côte Ouest et font le deuil de leurs illusions. un des plus grands auteurs américains du siècle dernier, à n’en pas douter ! Il aime son métier et l’exerce avec passion. Un style tenu, très neutre, mais capable de faire passer les sentiments les plus puissants grâce à la richesse de sa composition. La ferme Chandler, dirigée par le solide grand-père Eli, recrute les indispensables saisonniers,  » ceux des collines  » et les Mexicains. Le livre, qui resta inachevé, fut publié de manière posthume en 1964. Quand deux domestiques, aidées par une journaliste, décident de raconter leur vie au service des Blancs dans un livre, elles ne se doutent pas que la petite histoire s’apprête à rejoindre la grande, et que leur vie ne sera plus jamais la même. Ceci dit, je n’ai jamais vraiment accroché à ce récit dont je trouve le style très daté (en français courant : je trouve que cela n’a pas très bien vieilli…). Will accepte de participer à l’expédition, convaincu de toucher au but de sa quête. Pourtant, ici, strictement aucun rapport avec Stoner, récit de la vie désastreuse d’un fils de paysan devenu professeur de littérature américaine. Et pourtant… quel bouquin formidable ! Après ce roman de 150 pages publié en 2012, Toni Morrison n’en écrira qu’un seul. Quel dommage… me voilà donc obligé de m’employer à vous en convaincre ! Qui les a « ressuscités » ? Mon avis : L’histoire de la littérature est parsemée de romans dont l’adaptation au cinéma a cannibalisé la réputation, au point de les rendre quasiment invisibles. Le président des États-Unis annonce la mort de Jensen et Rosenberg, les deux plus hauts magistrats de la Cour suprême. Le pitch : Fasciné par une carte d’Australie, Nick, un journaliste américain, décide de tout plaquer pour atterrir à Darwin. Héroïque, Chuck Yeager qui a franchi le premier le mur du son. Alors, précipitez-vous sur ce merveilleux livre, même si l’univers du « Far West » ne vous concerne pas du tout ! Les séries incontournables, à voir absolument. Mon avis : Lorsque j’ai lu American psycho, au début des années quatre-vingt-dix, j’ai fait des cauchemars pendant plusieurs jours. Le pitch : Mark Twain, Hermann Goering, Jésus, Richard Burton. Balle dans la tête, empoisonnement, incendie…. Aujourd’hui, avec le recul, je pense qu’il était en dessous de la vérité : par l’ampleur de son récit et de son imagination, la multitude de thèmes et de personnages abordés, mais aussi par la qualité de son écriture, je pense que l’on doit placer cette série au niveau, si ce n’est devant la référence absolue en ce domaine : Le seigneur des anneaux. C’est le propre de ce site : Le Tourne Page, c’est le cri d’amour sincère d’un lecteur aux livres ! Rebelle et gouailleur, bien décidé à redistribuer les cartes et à redonner un peu de dignité et d’espoir aux malades, il engage alors à ses risques et périls une résistance acharnée contre l’institution. Fan absolu, depuis toujours, de la trilogie de Coppola (3 chefs-d’oeuvre), j’ai découvert avec effarement que le roman de Mario Puzo leur est supérieur en tout point ! des états du sud des Etats-Unis. Les Auteurs Américains comme Harlan Coben et Michael Connelly sont les maîtres du suspense ! Plus de 600 pages denses par tome, près de 2 000 pages au total, et le pari fou d’une narration au ton aussi neutre que possible où l’auteure, comme une historienne, déroule la vie de ses nombreux personnages avec une précision d’entomologiste. Le projet : Mercury. Un effrayant tableau d’ensemble commence à se dessiner. Je parlerais avant tout, du style, tout à fait exceptionnel, une plume d’un classicisme parfait. Pendant huit ans, il analyse la société savannahienne avec une minutie digne d’un entomologiste. Il savait ses pièges, ses méandres, ses embranchements trompeurs, ses trappes mortelles. Mon avis : Les deux tomes du chef d’oeuvre de Stephen King (ici, les deux tomes se justifient, car le roman est énorme, plus de 3 millions de signes !). En tous cas, sans aucun doute, le livre qui suscite le plus de réactions violentes, polémiques et contradictoires de la part de ses lecteurs ! L’écriture blanche (comme le paysage, couvert de cendres) de McCarthy est somptueuse ; elle se développe dans un contexte qui en démultiplie les effets. Comment a-t-elle pu sortir d’une cellule fermée à clé de l’extérieur ? Certains d’entre vous objecteront qu’ils ont déjà visionné le formidable film avec Anthony Hopkins et Jodie Forster. 40 milliards d’êtres humains reprenant conscience (ressuscitant ?) La nuit, il dévoile sa double personnalité en agressant de simples passants, des clochards, voire un ami. Que deviendra, dans ces conditions, le bébé de Rosemary…? Le texte se présente comme un essai sur un film, le Navidson Record, réalisé par Will Navidson, un photoreporter, lauréat du prix Pulitzer. Peut-être est-ce dû au fait qu’il n’a publié que trois romans, le dernier (celui-ci) datant de 2005 ? Cette trilogie, qui a remporté en 1966 le prix Hugo spécial de la meilleure série de science-fiction/fantasy de tous les temps, stupéfie le lecteur par son ambition, son ampleur et son intelligence. Imaginez : un roman se déroulant à Chicago en 1925, sur fond de prohibition, en pleine guerre des gangs avec des personnages – au rôle consistant  – de la pointure d’Al Capone (alors « patron » de la ville) et Louis Armstrong (alors jeune instrumentiste sur le point de devenir une star)… ?! Mais Louis n’accepte pas cette nouvelle condition et refuse de tuer des humains pour survivre. L’enquête menée par un petit groupe de collégiens va les mener vers les bâtiments gothiques d’une ancienne école abandonnée, Old Central. A placer sur le podium, au côté du Seigneur des anneaux et du Trône de fer; rien moins que ça. Mais derrière les façades proprettes des demeures victoriennes ou celles plus vétustes des maisons des faubourgs, des drames se jouent. Plus l’Empire State s’élève vers le ciel, plus Briody prend conscience que ses fondations reposent sur un bourbier d’argent sale…. Mon avis : Peut-être avez-vous vu, il y a de cela pas mal d’année, l’excellent film de Milos Forman, adaptation du roman de E.L. Doctorow ? En découvrant cette histoire, près de vingt ans plus tard, il ne m’a pas fallu longtemps pour comprendre les raisons de ce vif succès : Mille femmes blanches est le prototype absolument parfait du roman à trame historique à la fois bien écrit (le style est d’une fluidité parfaite), très habilement composé, mêlant aventures exotiques, pédagogie historique et ethnique, tout en délivrant un message humaniste sincère…. Ses maîtresses, il en a fait des Mrs Hemingway. Mon avis : Les égouts de Los Angeles est un récit fondateur pour Michael Connelly : il s’agit de son premier roman policier (il était auparavant journaliste). Signaler un abus – ces romans doivent être récents et avoir été publiés après 2000. Impatient, il guette le prochain message qui lui donne rendez-vous le lendemain. Et dans ce paradis où nul souci matériel n’existe, de petits états totalitaires, esclavagistes, racistes fleurissent. Et leur  » Etoffe  » est humaine, tout simplement. Le pitch : De l’Ohio à la Virginie-Occidentale, de 1945 à 1965, des destins se mêlent et s’entrechoquent : un rescapé de l’enfer du Pacifique, traumatisé et prêt à tout pour sauver sa femme malade , un couple qui joue à piéger les auto-stoppeurs , un prédicateur et un musicien en fauteuil roulant qui vont de ville en ville, fuyant la loi. La réponse est paradoxale : parce qu’il ne ressemble pas aux autres livres de Connelly ! Si le verdict ne fait aucun doute, l’accusé, lui, décide de mener un combat pour retrouver aux yeux de tous sa dignité humaine…. Sans doute un des trois piliers du mouvement hard science, en compagnie d’Isaac Asimov et d’Arthur C. Clarke. Mon avis : La couleur des sentiments : qui n’a pas ce roman en mémoire ? Et d’ajouter :  » Il y a longtemps que je me démène pour dire adieu à quelque chose…  » Or il est vrai que, dans l’art de dire la dépossession, il est passé maître. Pourtant, les familles n’ont pas grand-chose en commun. Dans la lignée des Rois maudits et d’Excalibur, Le Trône de fer plonge le lecteur, sans lui laisser reprendre souffle, dans un univers de délices et de feu. Retour aux sources pour cette expédition de trappeurs, dans la tradition des grands romans d’aventure à l’américaine. Merci d’avance Ce magnifique roman posthume, tiré de l’oubli grâce au dévouement de Jonathan Lethem qui s’est occupé d’éditer le manuscrit, déploie tous les thèmes chers à Don Carpenter qui y livre une ultime déclaration d’amour, amère mais lumineuse, à la littérature.